Le couperet est tombé de façon brutale il y a deux semaines : la dernière nocturne de l’année au marché Saint-Cyprien, le 7 novembre, a été annulée à la dernière minute.
Jusque-là, chaque grand marché de Toulouse connaissait une nocturne par saison, et le succès était plus qu’au rendez-vous. Pourtant, en premier lieu, ce sont les dernières nocturnes du marché des Carmes qui ont été annulées au cours des derniers mois, et maintenant, celle de Saint-Cyprien. La faute… à ce même succès ?
Des soirées trop chères ?
La raison première est simple et a été communiquée par l’association commerçante elle-même : les coûts d’une telle soirée sont élevés. Ils augmentent même avec l’afflux des visiteurs, toujours grandissant. Cela est d’autant plus valable pour les marchés de la Rive Droite comme Victor Hugo, la nocturne de Saint-Cyprien ayant toujours été un peu plus confidentielle. Mais là où les frais de sécurité croissent, tout comme les services de la Croix Rouge et l’installation de toilettes sèches, la Chambre du Commerce et de l’Industrie a quant à elle, cessé de verser sa subvention de 6000€, essentielle pour financer l’événement.
Une image qui nuit aux soutiens financiers
Une aide que beaucoup estiment suspendue à cause de cette mauvaise réputation “bambocharde” et de “beuverie” que traînent dernièrement ces nocturnes. Il est vrai que jusqu’à 10 000 personnes pouvaient se réunir à celles des marché Victor Hugo ou des Carmes, là où celle de Saint-Cyprien avait réuni à la dernière occurrence de l’événement, à peine 1 600 personnes pour une limite de 3 000. Les raisons de la CCI restent peut-être à entendre à ce jour. Le résultat reste néanmoins que les organisateurs de l’événement ont été contraints d’augmenter les cotisations des commerçants, ce qui les a plutôt refroidi de participer que permis de s’engager pour la survie de la nocturne. Ainsi, serait-on en train de connaître la fin des marchés nocturnes toulousains ? Ou bien 2025 proposera une nouvelle solution au problème ?
À suivre…
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