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Quézako tous ces vélos ?

Les habitants du quartier Saint-Cyprien l’on remarqué ces dernières semaines, de nouveaux vélos connectés siglés Indigo Weel trainent un peu partout dans le quartier, sur les trottoirs, sur les places, aux arrêts de bus ou même à proximité des stations Vélo Toulouse.

Curieux de savoir si ce nouveau concept était vraiment pratique, votre serviteur l’a testé pour vous et ça marche relativement bien. L’utilisation est on ne peut plus simple : les vélos sont disséminés partout dans la ville. Totale liberté dans l’absolu donc… Les usagés n’ont qu’à prendre un vélo là où il se trouve puis le laisser là où ils le souhaitent dès qu’ils sont arrivés à destination. Attention toutefois à ne pas laisser le vélo en dehors de la zone règlementaire car il peut vous en coûter des pénalités.

Voici en pratique comment ça fonctionne : vous choisissez n’importe quel vélo là où vous le trouvez ; grâce à l’appli que vous aurez précédemment téléchargée sur votre smartphone, vous scannez le QR-Code inscrit à l’arrière du vélo. Cette action déverrouille instantanément le cadenas intégré au vélo et ce dernier est à votre disposition. Un fois le trajet terminé, laissez le vélo où vous le souhaitez simplement posé sur sa béquille. Il faut bien évidemment penser à verrouiller le cadenas et à cliquer sur le bouton « fin de location » sur l’appli.

Niveau prix, la première utilisation est gratuite, mais ensuite toutes les utilisations sont payantes. En effet, et à l’inverse de Vélo Toulouse, gratuit à en dessous de 30 minutes d’utilisation, les vélos Indigo sont payants à chaque utilisation. Pour un trajet de 9 minute, il m’en a coûté 50 centimes et pour le retour qui a duré 33 minutes (il faisait beau et j’ai flâné dans le quartier), la note fut de 1 euro… Pour le paiement, c’est l’appli qui vous permet de créditer un compte qui est débité au fil des utilisations.

Si l’on compare à Vélo Toulouse, c’est forcément plus cher. D’autre part, l’application Indigo Weel, qui a bien fonctionné au déverrouillage, est peu pratique quand il s’agit de naviguer sur la carte pour localiser un vélo. Mais soyons indulgents, le concept est récent, l’appli subira surement des améliorations. Quant aux vélos eux-mêmes, ils sont maniables et beaucoup plus légers que ceux de Vélo Toulouse. En bref, un bon complément pour les utilisateurs de Vélo Toulouse en cas d’indisponibilité, mais pas une alternative car beaucoup plus cher à l’usage.

 

Texte : FD

Photos : FD

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