Après atteinte d’un seuil inquiétant de nouveau cas de Covid en Occitanie (en moyenne 1704 nouveau cas positif par jour d’après l’ARS), la place de la Daurade, la prairie des filtres, le quai de l’exil républicain espagnol et toute la partie des quais correspondant à la promenade Henri-Martin ont été de nouveau fermées, ce du 12 au 27 avril. Ordre du préfet Etienne Guyot et du maire Jean-Luc Moudenc.
Cet ordre, qui ne semblait pas ravir les Toulousains, vient d’être prolongé jusqu’au 4 mai.
À l’heure où il semble établi que l’air libre signifie beaucoup moins de contaminations, certains se demande pourquoi priver les habitants de ces espaces : « On ne peut plus aller se promener sur les quais, mais en revanche, il n’y a pas de problème pour s’entasser dans un supermarché » commentent certains Toulousains mécontents sur les sites internet qui relatent l’évènement.
« Tant mieux, pour une fois, la place de la Daurade sera propre, sans canettes de bière » répondent d’autres.
Cette prolongation est donc accusée de n’être pas seulement liée à la sécurité sanitaire.
Une chose est sûre ; cette mesure, comme celle de la vente du site de La Grave au promoteur immobilier Kauffman & Broad, n’est pas accueillie sans réponse.
On sent cette fois pourtant une différence. La latence semble avoir cédé place à l’agacement. La prolongation qui n’était jusqu’alors qu’une menace qui planait sur la ville Rose, est maintenant actée.
Nous n’avons donc plus qu’à patienter jusqu’au 4 mai. En attendant, seuls les ragondins et les oiseaux profiteront des quais de la Garonne.
Texte : Diane Devresse
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