Annulé l’année dernière pour cause de Covid, le printemps de Septembre prend sa revanche. Ce festival, né en 1991 a Cahors (Lot), avant de se déplacer dans la ville Rose, est un festival d’art contemporain d’un mois, qui comprend des artistes de tous horizons. Au total, c’est une quinzaine de nationalités différentes et une quarantaine d’artistes qui investiront l’espace public. Que ce soit de jeunes talents à découvrir ou des références, la programmation éclectique pourra ravir tout un chacun.
Parmi les lieux où les œuvres seront présentées, on en compte plusieurs dans St-Cyprien ; les Abatoirs, évidemment, mais aussi le jardin Raymond IV, le MATOU (musée de l’affiche de Toulouse), l’hôpital la Grave ou encore la Prairie des Filtres. Dans ce dernier, vous pourrez par exemple vous promener dans l’œuvre de Jean-Claude Silbermann, un poète qui sait faire parler les pierres…
De l’autre côté du pont, le festival est aussi bien représenté. Les œuvres sont accessibles librement dans tout le centre historique ; diverses, elles pourront aller des installations aux projections, en passant par des expositions, concerts ou encore des performances.
Sur le site du printemps de septembre, vous pourrez également suivre l’agenda. Entre le 17 septembre et le 17 octobre, on peut compter un ou plusieurs évènements par jour. De plus, une carte interactive permet de situer précisément toutes les œuvres recensées.
Cerise sur le gâteau ; le festival est totalement gratuit. « Le printemps est inexorable », disait Pablo Neruda. C’est en force que cette année, le Printemps de Septembre renait de ses cendres.
Texte : Diane Devresse
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