Le premier était visible dans le quartier des Minimes, le 25 juillet. Les jours suivants, d’autres pouvaient s’apercevoir un peu partout dans le centre-ville. Nous parlons bien ici de panneaux publicitaires destinés à alerter sur les potentiels dangers du vaccin. Les slogans affirment : « On peut discuter de tout sauf des chiffres. Vaccination Covid : 1 effet secondaire grave sur 100, et si c’était vous » ou encore « 1 accident cardio-vasculaire pour 100 injections. La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux ».
À l’origine de cette campagne publicitaire, on trouve le collectif Réinfo Covid, le Conseil scientifique indépendant, et le collectif Reinfo Liberté. Ces trois mouvements ont déjà manifesté publiquement leur mécontentement face à la gestion de la pandémie par le gouvernement et la campagne de vaccination massive mise en place.
Cette campagne publicitaire a déjà fait couler beaucoup d’encre au niveau local mais aussi nation. Certains médecins virologues et spécialistes de santé ont ainsi plaidé pour démanteler les fameux panneaux. Interrogée à ce sujet, la mairie de Toulouse disait ne pouvoir rien faire, chacun des huit panneaux recensés étant situé sur des terrains privés.
L’Ordre des Médecins a depuis saisi le Préfecture de la Haute-Garonne. L’objectif était de trouver des moyens juridiques pour retirer ces panneaux et sanctionner leurs propriétaires. Quelques jours plus tard, la secrétaire d’État à la Citoyenneté annonçait que les panneaux seraient retirés. « Un arrêté d’interdiction sera pris, et un signalement adressé au procureur de la République », précisait-elle sur les réseaux sociaux.
À l’heure où l’on ne sait encore si l’on peut vraiment parler d’ « après-covid », voilà une affaire rapide mais qui reflète bien la situation d’instabilité qu’a engendré la pandémie de covid-19.
Diane Devresse
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