De nouvelles enseignes s’installent au centre commercial de l’Hippodrome ?

On ne connaît pas si bien que ça le centre commercial de l’Hippodrome. Pourtant, pour peu que l’on aille plein ouest en quittant le centre-ville, Saint-Cyprien, puis les Arènes, on arrive dans le quartier de la Cépière et de l’Hippodrome. Là, en bordure du périphérique, se tient l’un des centres commerciaux les plus déserts de France.

Inauguré en 2016, il n’a pourtant que neuf ans et a meilleure allure que la plupart des zones d’activité économique de périphérie plus vieillissantes. Pourtant, les commerces initiaux, dont un grand Décathlon et des enseignes comme Casino, Action, Général Optique, Chaussea et Nabab, maître kebabier, ne font, neuf ans après, plus partie de l’aventure.

Au programme : relancer l’activité

Dans le cadre de sa campagne municipale, Jean-Luc Moudenc souhaite, avec Sofidy, le gestionnaire du centre commercial, relancer l’activité de la zone. Bien que peu fréquenté, le centre vit encore : on y trouve des enseignes au nom moins célèbre, mais tout aussi spécialisées que les premières. Pour la déco et l’art de la table, il y a Orientalys, et pour la restauration rapide, il y a Mamy’s ; et aussi la boulangerie de l’Hippodrome, un tabac, ainsi que, depuis un an, un Basic-Fit ! Ce qui fait six espaces occupés sur quatorze, principalement les plus petits. Aujourd’hui, un septième s’apprête à ouvrir ses portes, avec l’auto-école sociale EMCP, Être Mobile, C’est Permis. Sofidy travaillerait aussi sur l’implantation d’un centre de Padel dans l’ancien espace de Décathlon (le plus grand !), ainsi que sur le remplacement de l’ancienne cellule du Casino par une autre enseigne alimentaire.

D’autres lieux pourraient se tourner vers l’associatif ; ainsi, avec de l’alimentaire et du loisir en stock, le centre de l’Hippodrome pourrait peut-être renaître de ses cendres et diversifier ses secteurs d’activités. Avec une installation sur cet emplacement moins onéreux que d’autres et une infrastructure encore récente (et donc en très bon état), la mairie de Toulouse et Sofidy ont encore bon espoir d’inverser la tendance actuelle.