Depuis ce lundi, les Toulousains peuvent de nouveau profiter de la place de la Daurade, la prairie des filtres ou encore le quai de l’Exil républicain espagnol. À la suite de la baisse du taux d’incidence (212,2 cas positifs au covid-19 pour 100 000 habitants), il a été décidé par le préfet Etienne Guyot et le Maire Jean-Luc Moudenc de « déconfiner » ces incontournables de Toulouse.
Après quinze jours sans pouvoir en profiter, la décision est accueillie avec plaisir. On retrouve promeneurs, étudiants, joggeurs ; passants juste heureux de retrouver leurs quais, que ce soit pour aller plus vite d’un point A à un point B, ou tout simplement s’y balader. L’absence de soleil ne sera pas assez pour décourager les Toulousains, ces quais, ce sont les leurs, ce sont les nôtres ; le vent et la grisaille sont vécus comme des souffle de liberté.
Il faut rester vigilant, toutefois. Respecter les gestes barrières, ne pas créer d’attroupement. On peut même dire que les berges sont toujours en suspens. Le préfet de la région Occitanie et le maire de la ville ont interpellé quant à la responsabilité de chacun. Si des comportements à risques étaient à nouveau observés ou si la ville observait un pic de contamination, ils n’hésiteraient pas à fermer de nouveau ces grands lieux de passage.
Après deux jours, est-il encore trop tôt pour cette piqûre de rappel ? La vigilance reste de mise dans la ville Rose, d’autant plus que les journées s’allongent ; les beaux jours approchent, et la tentation d’oublier la fameuse maladie en se prélassant au soleil est grande.
En tout cas, une chose est sûre ; cette semaine, on aura jamais autant profité de marcher en bord de Garonne.
Texte : Diane Devresse
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