Le 9 novembre dernier, un accord tripartite de grande ampleur a été signé.
Dans les locaux de l’Union régionale des professionnels de santé, la communauté Professionnelle Territoriale de Santé de Toulouse Rive Gauche (CPTS), l’Agence Régionale de Santé (ARS) et l’Assurance Maladie (CPAM) ont signé ensemble un accord de densification de l’offre de soins dans nombreux quartiers de Toulouse, Saint-Cyprien inclus.
Cet accord, peut se résumer en trois objectifs :
- Faciliter l’accès à un médecin traitant
- Organiser des parcours pluri-professionnels autour des patients
- Développer des actions territoriales de prévention et de dépistage
De Saint-Cyprien à Croix-de-Pierre, en passant par le Mirail et Fontaine-Lestang, c’est environ 136 000 habitants qui sont concernés par la démarche et l’ensemble des quartiers secteur 2 et 6 de Toulouse. Au total, on arrive à peu près à 60% de la population de la Haute-Garonne.
Toutes les professions représentées
L’Union régionale des professionnels de santé compte 120 membres. Généralistes, infirmiers, pharmaciens, masseurs-kinésithérapeutes, sage-femmes et orthophonistes… Certaines professions très spécifiques sont aussi représentées. On dénombre par exemple un psychologue, un cardiologue, un dermatologue, un ergothérapeute, un neurologue, un pédiatre, un psychiatre, et un psycho-motricien.
Le mot d’ordre, c’est la coordination. Créer du lien entre les 53 maisons de santé pluri-professionnelles, c’est densifier le maillage territorial et démocratiser l’accès aux soins. La crise du Covid-19 a révélé la fragilité du système de santé actuel et les profondes inégalités sociales qui en découlent. Dire que le territoire est en grand besoin de telles initiatives est un euphémisme.
« La santé, c’est le bien commun, et ce bien, on doit le porter tous ensemble. C’est au travers des CPTS et dans cet esprit qu’on arrivera à réduire les inégalités sociales en santé, à faciliter l’accès aux soins, et à rendre efficaces les parcours de soins dont on parle depuis des années. » Explique Thierry Cardouat, Directeur départemental de l’ARS en Haute-Garonne.
Il s’agit là du septième accord conventionnel interprofessionnel signé en Haute-Garonne.
Des mesures fortes donc, pour démocratiser le besoin inaliénable qu’est l’accès aux soins.
Diane Devresse
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