L’un des sujets d’actualité brûlants de ces dernières semaines est le traitement du Pont Saint-Pierre de Toulouse. En pleins travaux depuis le 5 janvier, la rue qui va de la place intérieure de Saint-Cyprien à l’hôpital de la Grave puis de la Place Saint-Pierre, est en passe de voir sa circulation virer à sens unique. En ce moment, ce sont les places de stationnement du côté de la Grave qui sont peu à peu supprimées. Elles seront remplacées par des plans d’arbres, afin d’embellir le cadre. À l’automne 2023, une voie cyclable à deux sens fera son apparition. La circulation des voitures ne sera plus possible que dans le sens Saint-Cyprien – Saint-Pierre.
Mais qu’en est-il du Pont Saint-Pierre lui-même ?
Lors de l’été 2022, le pont était devenu piéton au cours d’une expérimentation. L’ouvrage était alors réservé aux piétons et aux cyclistes. Maintenant que le projet de travaux est bel et bien entamé, la question se pose : le pont doit-il devenir partiellement ou intégralement piéton ? La transformation doit-elle se faire d’un coup, ou par étapes ? C’est Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, qui est revenu sur ces interrogations lors de ses vœux pour la nouvelle année. Il a indiqué, en l’occurrence, qu’une nouvelle expérimentation aurait lieu à l’été 2023 pour trancher.
Pour Jean-Paul Bouche, maire du quartier Saint-Cyprien, la pérennisation de cette piétonnisation serait « très probable », et commencerait dès l’été 2023. Il précise cependant que « rien n’est acté », et qu’une « concertation sera menée auprès des riverains au premier trimestre 2023 ». Il reste néanmoins optimiste au vu des résultats de la précédente expérimentation, déclare-t-il dans un entretien à Actu Toulouse.
C’est donc sur consultation des riverains que la fermeture ou non du Pont Saint-Pierre aux véhicules se décidera, et ce, dans les semaines à venir.
Anatole Williame
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