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Île du Ramier : 2 passerelles dont une reliant St-Cyprien à un havre de nature.

On peut considérer l’île du Ramier comme l’un des poumons de Toulouse. Cet espace vert, 30 fois plus grand que le jardin des plantes, est l’endroit idéal pour qui veut faire le plein de nature. Paradoxalement, la seule façon d’y accéder est en voiture. Envahie par les véhicules, la pauvre île perd de son charme !

Pour cette raison, la métropole Toulousaine a lancé la construction de 2 passerelles mixtes, piétonnes et cyclables, qui relieront St-Cyprien à l’île du Ramier.
L’une, baptisée Rapas, fera le pont entre la rive gauche de l’île et la station Fer à Cheval.
L’autre, la passerelle Empalot, reliera le quartier du même nom à la rive droite du Ramier.

Un projet architectural

C’est une construction qui se veut sobre, respectueuse de l’esthétique toulousaine. Pour reprendre les mots de l’architecte en charge du projet, Thomas Lavigne, la passerelle Empalot ressemblera à « un grand pylone en V comme deux bras ouverts vers le ciel », tandis que la Rapas est « asymétrique, avec un mât en forme de A ». Chaque passerelle comportera 4 sections différentes, deux pour les piétons, et deux autres pour les vélos. Traversant la Garonne, c’est la futur balade pour les amoureux des beaux paysages. Environ 20 millions d’euros sont déboursés pour l’occasion, dont 12 en subventions européennes. Ce projet sera porté par les groupements Vinci et Eiffage, gagnants de l’appel à projet ; les travaux débuteront sous peu. Les passerelles seront praticables en 2024.

Ce projet s’inscrit dans une volonté plus grande, celle du « Grand Parc Garonne ». Celui-ci vise à renaturer la ville par des projets d’aménagement autour du fleuve. L’objectif est de faire de la Garonne le « puit à oxygène » de la métropole. Suivant cette même idée, 2 autres passerelles sont prévues (reliant Croix-de-Pierre et Saint-Michel) à l’horizon 2032.

Quid des stations vélÔtoulouse?

Seul bémol ; l’île du Ramier ne possède pas encore de station vélÔtoulouse. Le projet d’en installer une est toutefois en cours, et un appel d’offre a été lancé par Tisséo pour repenser l’implantation des vélos toulousains. Une connivence de projet pour que Toulouse soit plus verte, plus accessible, et enfin, plus agréable !

Texte : Diane Devresse

Image : ©EIFFAGE-INGEROP-GRIMSHAW-PPA-ATP

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