Quelle est la place de la danse ? Sur scène ? Dans la rue ? Dans son salon ?
C’est de cette interrogation que le Centre de développement chorégraphique national de Toulouse tire son nom ; La Place de la Danse.
Croisement parfait entre l’art et le sport, à la fois populaire et élitiste, cette discipline iconique peut être soumise à questions. Questions, au pluriel, car la danse est multiple et totale ; pour certains, c’est un même un réflexe aussi vital que respirer.
Lui faire prendre d’assaut les rues, c’est faire éclater cette complexité au grand jour. Ainsi, pour le Jour de la Danse, le 2 octobre prochain, c’est le pavé de Toulouse, Saint-Cyprien compris, qui sera battu par des chorégraphies endiablées. Au total, c’est 4 spectacles différents entre 11h30 et 22h dans les rues de Toulouse auquel tout le monde pourra assister. Gratuit, il suffit d’aller dans la rue ; difficile de faire plus démocratique.
En collaboration avec Arto, association culturelle indépendante spécialisée dans les arts de rue, la compagnie a mis le paquet pour les Toulousains.
Ce sera d’abord la compagnie WATT qui déambulera entre théâtre et danse. Ensuite, les danseurs du chorégraphe Fabrice Lambert vous feront découvrir l’harmonie explosive du krump. Une parade afro-féministe, de danseuses et musiciennes menées par Sandra Saint Rose Franchine pendra le relais. Pour finir, la Compagnie d’Elles fermera la marche.
Le soir un ensemble de court-métrage dans le thème de la journée sera projeté par le collectif Toulousain, Les Vidéophages. Sur la place du Ravelin, en extérieur, évidemment.
Après cela, un petit tour sur le site de la Place de la danse semble obligatoire. Cette journée du 2 octobre n’est qu’un des nombreux joyaux de leur saison culturelle.
Texte : Diane Devresse
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