La boucherie-charcuterie Bannelier a toujours été une affaire de famille et depuis peu elle se dédouble avec un second point de vente et une offre complémentaire. Patrick Bannelier, propriétaire de la boucherie-charcuterie place de l’Estrapade que nous connaissions déjà, s’est associé avec son fils Yannick. Passer le flambeau ? Pas pour tout de suite…
L’expansion du commerce était de mise ; père et fils souhaitaient une grande boucherie-charcuterie avec une offre très large, viandes, charcuterie, traiteur et rôtisseur. Mais finalement, plutôt que de vendre la première boutique pour tout recommencer dans un local plus grand, ils ont fait le choix de se dédoubler.
L’idée n’est évidemment pas de reprendre le même concept, seulement trente mètres plus loin ! L’idée est plutôt de proposer aux clients du quartier deux offres complémentaires : d’un côté la boucherie historique se spécialise sur la charcuterie italienne et propose un étal de viande plus étoffé, et de l’autre la charcuterie est spécialisée sur « le cochon », la charcuterie traditionnelle comme on l’aime dans le sud-ouest, et élargie son offre avec un rayon traiteur très varié et enfin… une rôtisserie ! Ce qui manquait cruellement sur la place ! À nous le poulet fermier tout chaud sorti du four et prêt à déguster !
Ainsi, la boucherie Bannelier possède désormais une petite sœur nommée « La Charcuterie by Bannelier » (chez les Bannelier on fait simple) au croisement de la rue du pont Saint-Pierre et de la rue Réclusane en lieu et place de l’ancien restaurant « Le Petit Roquecore ».
Comme l’explique Patrick, on a d’un côté « les vieux », soit Patrick et sa collègue Élisabeth avec une boutique de charcuterie du sud-ouest, une rôtisserie et des produits traiteurs. De l’autre côté « les jeunes », où Yannick mène une boucherie avec de la charcuterie italienne, avec surtout, une plus large gamme de viande et des préparations bouchères.
Mais pas de panique, deux magasins ne signifient pas deux fois plus cher. L’envie des Bannelier est de proposer quelque chose d’abordable ; le select, ce n’est pas son objectif. « Le but, c’est de nourrir les gens tous les jours », résume simplement Patrick.
Le petit plus de la charcuterie, que Patrick Bannelier surnomme affectueusement le « garde-manger », c’est les plats traiteurs proposés par des restaurants ou des cuisiniers des environs. On y verra par exemple des produits venant des excellents restaurants voisins l’Antipode ou le Solaneko.
En somme, ces restaurants ont désormais la possibilité d’avoir une plus grande vitrine. Et à l’heure où, après des mois de disette, ils affichent aujourd’hui tous complet, ce n’est pas plus mal d’avoir une autre option pour déguster les meilleurs plats du quartier !
Texte : Diane Devresse
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