Habitués aux radars sur les grands axes, les automobilistes le sont moins en ville. Vous ne le saviez peut-être pas, mais Saint-Cyprien et Patte d’Oie comptent un radar au feu-rouge chacun.
On a clairement tendance à les oublier. C’est d’ailleurs précisément pour ça que les radars aux feux rouges s’avèrent bien rentables. Au total, dans le département de la Haute-Garonne, on en compte une vingtaine. Dont deux dans le quartier. Le premier est situé entre Patte d’Oie et Arènes, sur les Allées Maurice Sarraut, à hauteur du passage à niveau ; et il flashe dans les deux sens de circulation. Le deuxième est installé rue des Arcs, à Saint-Cyprien : au croisement de la rue Gazagne, direction le boulevard Déodat de Séverac. Et le piège, c’est que contrairement aux radars automatiques qui contrôlent votre vitesse, les radars feux rouge ne sont pas signalés par panneaux.
Comment ça marche ?
Le radar n’est donc pas signalé, mais si vous franchissez le feu alors qu’il est rouge, la photo est déclenchée : vous êtes flashé ! Au franchissement de la seconde ligne, une deuxième photo atteste que le feu rouge a été grillé. C’est à ce moment-là que l’infraction est enregistrée.
Une addition salée
Et pour cause : griller un feu n’est pas une petite infraction. D’abord, ça vous coûtera 4 points de permis. Ensuite, vous devrez payer 135 Euros, c’est le forfait. Au bilan, ces radars se révèlent très lucratifs. Chaque année depuis leur installation ils rapportent plus de 550 millions d’euros à l’Etat.
Les radars classiques, eux, sont offs pour l’instant dans le département
C’est le préfet qui l’a indiqué : Etienne Guyot a reconnu officiellement au début du mois que 14 radars automatiques avaient été tagués, détruits ou mis hors d’usage depuis le début du mouvement des gilets jaunes. Tous sont actuellement en réparation. Et le manque à gagner est considérable pour les pouvoirs publics.
Crédit photos: Studio Le Carré
Auteur: Milia Legasa
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