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Les Bijoux de Carole Wiroth

Ce n’est ni une bijouterie ni un atelier d’archi, c’est un peu des deux. Carole Wiroth s’est installée au mois d’août avec ses outils, ses matériaux et sa passion au 17 bis rue du Pont St Pierre ; et elle n’aspire qu’à une chose : vivre de son art et faire vivre son art.

Elle porte sur elle l’élégance des bijoux qu’elle fabrique. Carole Wiroth c’est un petit bout de femme à la fois classe et sensible, dont la motivation n’a jamais faibli. Depuis toute petite elle adore les bagues, les colliers et les pendentifs ; et depuis toute petite elle sait qu’elle veut en faire son métier.

Du haut de ses 30 ans, elle le réalise enfin son rêve ; mais elle le sait, il ne fait que commencer. Le chemin a été long pour en arriver là, au beau milieu de la rue du pont Saint Pierre. Suffisamment isolée pour donner une touche de charme particulière à sa boutique ; et suffisamment proche de la vie bouillonnante de la place de l’Estrapade pour attirer les curieux et les amateurs. En tous cas Carole, elle, y croit à son projet.

Parce que le rêve de petite fille a grandi, c’est devenu un projet ; et c’est aujourd’hui une réalité. Celui d’une boutique aux couleurs chaudes, à la décoration épurée, au style poussé au paroxysme du raffinement. Tout est beau, tout est fin, tout est délicat ; et à la fois, tout est brut. C’est son professionnalisme qui saisit, et il n’est pas étonnant quand on connait le parcours de cette jeune femme. Une femme dont le talent est littéralement en train d’éclore mais qui cherche encore son public.

Viser l’excellence quoiqu’il arrive

Son entourage lui avait dit : « Vise le plus haut possible, tu pourras toujours redescendre ; le contraire n’étant pas forcément vrai ». Sage et appliquée, toujours bonne élève, Carole a écouté ce conseil. Elle se l’est même approprié avec le temps. Elle savait qu’elle voulait faire des bijoux, mais par précaution, et pour justement viser l’excellence, elle a choisi de faire des études d’architecte.

Et ça lui a réussi ! « Je savais que je voulais faire du bijou, mais il fallait que j’aille au bout, sinon j’aurais eu une sensation d’échec » dit-elle. On en est loin, en effet de l’échec. Elle réussit brillamment ses années d’archi. Travaille même comme salariée pendant deux ans dans un cabinet, fait des enfants, se marie ; mais demeure particulièrement attachée à son rêve. Elle y reviendra.

Elle y reviendra avec talent, et reconnait aujourd’hui que ces années d’archi lui ont permis de développer un sens du détail, de la précision qu’elle est seule à avoir dans le milieu de la création de bijoux. « Je n’aurais pas eu cette boutique-là, ni cette sensibilité-là, explique-t-elle. Au niveau des lignes, du point, du grammage, j’ai beaucoup appris grâce à l’architecture ». On le ressent bien sûr dans ces bijoux, au premier coup d’œil, la précision, saute aux yeux. Les bijoux de Carole Wiroth sont des bijoux puissants visuellement. Solides et épurés comme une tour de Manhattan.

La fibre créatrice depuis toute petite, c’était de famille

Carole s’est donc forgée toute seule, de la même façon qu’elle forge chaque jour les bijoux qu’elle conçoit. Elle a néanmoins des influences dont elle est fière. Un héritage même. Celui de son père « c’est de lui dont j’ai hérité ma fibre créatrice avoue-t-elle ». Il faut dire que le père de Carole Wiroth n’est autre que le créateur du village Gaulois de Saint-Julien, et du jardin japonais à Toulouse-Compans-Cafarrelli, rien que ça. « Toujours en train de créer des objets, des lampes ; c’est avec lui que je dessinais des bagues pour ma mère » raconte-elle tout sourire. De là cette passion de la création, assortie d’une véritable fascination pour les bijoux de créateurs, qu’elle repérait dès le plus jeune âge dans les bijouteries en ville.

Le rêve d’une vie

Une fascination qui ne la quittera pas. Après ses études d’archi et ses deux années de travail, Carole rencontre l’homme de sa vie. Un homme qu’elle avait croisé pendant ses années d’études, mais ce n’est qu’une fois diplômée qu’elle décide de donner à leur relation un autre élan.

Les enfants viendront avant le mariage, et peu importe : au-delà de l’amour Carole a trouvé une épaule, un homme qui la soutient dans ses projets et qu’il l’aime avec ses projets. Lorsqu’entre les couches et les biberons elle décide monter son petit atelier, mari et femme décident de travailler au même endroit, dans un appartement de famille, quartier Saint Cyprien. Un quartier que Carole affectionne. C’est là qu’elle a débarqué à 18 ans pour faire ses études, et elle garde des souvenirs de fêtes et de joie de cette époque-là. Elle y revient donc quelques années plus tard, sûre de vouloir créer des bijoux de ses mains. Des bijoux qui sont autant d’œuvres qu’elles travaillent, retravaillent, façonnent et refaçonnent ; et dans lesquelles elle met tout son cœur, sa créativité et sa sensibilité, immense. Carole Wiroth, une femme sensible et délicate, dévouée à son art : la création de bijoux.

Crédits photo: Studio Le Carré

Texte: Milia Legasa

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17 bis rue du Pont St Pierre31300 Toulouse

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Mardi 11h00 – 17h30
Mercredi Fermé
Jeudi 11h00 – 17h30
Vendredi 11h00 – 17h30
Samedi 10h00 – 19h00
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