François a ouvert le Caffè Luce en 2008. “A l’époque, c’était un endroit abandonné, il n’y avait presque rien sur la Place de l’Estrapade”, se souvient-il.
Ancien juriste, ce quadra qui ne fait pas son âge est un Toulousain pur jus. Il aime son métier de restaurateur, le contact humain, les relations qui se tissent autour de la gastronomie. Bien qu’il ne se définisse pas comme cuisinier, il a élaboré lui-même la carte de son restaurant, avec l’objectif d’en faire un lieu de convivialité, accessible à tous, avec des prix abordables. Dans son établissement, qu’il qualifie de “resto-brasserie mi-italien mi-français”, les spécialités de trattoria côtoient les recettes de bistrot.
Le Caffè Luce revendique sa tonalité transalpine. “Luce” (prononcez “loutché”), c’est la lumière, en italien – cette belle lumière qui baigne la place de l’Estrapade tout l’été et une bonne partie de l’hiver. Les plats emblématiques de la maison : les grandes ravioles aux truffes blanches et les lasagnes aux légumes (courgettes, épinards ou artichauts).
Au-delà des produits, François mise sur l’accueil et la relation client : “On reste à l’écoute, on s’adapte. On travaille énormément le bouche à oreille.” Et ça marche ! Le restaurant est fréquenté par une clientèle d’habitués, qui apprécient particulièrement sa terrasse et son ambiance conviviale.
François est catégorique : “Ici, c’est un quartier moins guindé que le centre-ville. Sur la place de l’Estrapade, tout le monde se connaît et s’entend très bien. C’est super agréable.”
Photo by Studio le Carré
Texte by Jonathan Lagier
Site by Agence Novo