Après le covid, la question de la fréquentation des lieux publics et culturels est devenue une véritable problématique. Petit à petit, la pente a été remontée, et lorsque le bilan a été déposé pour l’année 2024, Toulouse s’en sort avec enthousiasme : les chiffres sont en hausse de 2% par rapport à 2023.
Ce ne sont pas moins de 3,4 millions de visiteurs qui se sont déplacés dans les musées, monuments et établissements de culture scientifique de la ville rose pendant l’année 2024. Et ce, malgré la fermeture de la Galerie du Château d’eau à Saint-Cyprien jusqu’en novembre 2025. Galerie qui a déménagé temporairement aux Allées Charles de Fitte pendant sa rénovation. C’est aussi sans compter l’autre fermeture notable de 2024 : celle du musée des Augustins, qui ne rouvrira qu’en décembre 2025.
Vers un retour à l’équilibre ?
Selon les chiffres, un équilibre a été trouvé pendant cette année 2024 sur la question de l’attractivité. Un ancrage local se dessine nettement, avec près de 50% des visiteurs issus de Toulouse et sa métropole. 15% des visites sont, elles, effectuées par des visiteurs étrangers. Bien sûr, les monuments historiques sont ceux qui inscrivent les chiffres les plus impressionnants, comme la chapelle des Carmélites (140.000 visiteurs pour cette dernière, soit une hausse de 28% par rapport à 2023). On pense aussi à la basilique Saint-Sernin, qui a profité de sa nouvelle rosace que l’on doit à l’artiste Jean-Michel Othoniel, ainsi que de la rénovation de son massif occidental et de son fameux enfeu des comtes : plus de 898.000 visiteurs ! Le musée Saint-Raymond bat tous les records grâce à sa grande exposition sur les Cathares, avec une hausse de 43% sur sa fréquentation.
Quid de la culture scientifique ?
Toutefois, il faut aussi parler de la hausse progressive des lieux liés à la culture scientifique, qui attire une démographie encore timide, en comparaison, mais grandissante. La Cité de l’Espace, l’Envol des Pionniers, le Quai des savoirs, Aeroscopia et le Museum ont attiré en tout plus d’un million de visiteurs sur 2024, soit une hausse de 7%. Chiffre qui pourrait exploser dans les prochaines années avec un meilleur accès en transports vers le sud-est toulousain.
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